Le compagnonnage paysan, évaluation des impacts du dispositif sur le parcours des futurs installés 2020-2023
D’ici 2030, la moitié des agriculteurs et agricultrices en France aura atteint l’âge de prendre leur retraite. Une alerte pour toute notre société : du nombre d’agriculteurs et des types de projets qu’ils portent dépend notre capacité à assurer la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables.
Le renouvellement des générations agricoles est un enjeu majeur pour le futur de notre agriculture. Pour autant, assurer cette relève n’est pas une utopie : chaque année, plus de 21 000 porteurs et porteuses de projets agricoles se manifestent. C’est l’équivalent du nombre de personnes qui arrêtent leur activité. Pourtant, seules 13 000 personnes finissent par s’installer chaque année.
Depuis 2016, SOL analyse et agit concrètement sur les causes de ce delta, qui freine le renouvellement agricole. Ces causes sont nombreuses : orientation des politiques publiques, attractivité et reconnaissance du métier, accès au foncier, accès au financement, accès aux dispositifs de formation pratique, etc.
L’association facilite notamment l’accès à la formation pratique, essentielle pour qui n’a pas grandi dans le milieu agricole mais grande absente des programmes et dispositifs nationaux de soutien au développement d’activité agricole. Face à cela, elle a déployé depuis 2020 – en partenariat avec les ADEAR et un réseau de paysannes et paysans tuteurs – un compagnonnage paysan.
La synthèse et le rapport qui y est associé présentent les résultats de l’évaluation des trois premières années de déploiement du dispositif.
Lire le rapport
Lire la synthèse (lien à venir)
- Pour en savoir plus sur le compagnonnage paysan : https://www.sol-asso.fr/france-compagnonnage-paysan/